« On respire comme on vit et on vit comme on respire. »
Dr Jean Perriot.
Bien respirer, une mode justifiée
Depuis plusieurs années, la respiration est sur le devant de la scène : livres, stage Wim Hof, Yoga, méditation…
Et pour cause : de nombreuses recherches ont décrit et prouvé l’intérêt d’améliorer la qualité du souffle pour soigner différents maux, notamment en psychologie et psychiatrie (les dépressions, les troubles alimentaires, …). Aujourd’hui la médecine s’intéresse même aux effets de la respiration sur des maladies physiques telles que les maladies cardio-vasculaires.
La respiration étant au cœur des activités que j’affectionne – notamment le chant, la randonnée à ski et le Yoga, je me suis intéressée de plus près à ses effets. Dans ces trois domaines, la « bonne » respiration a transformé ma pratique et permis de grands progrès.
Aujourd’hui, j’intègre le souffle à mes séances de coaching.
Son intérêt est double : il permet d’aider la personne à aller plus loin dans certains exercices et de renforcer ses prises de conscience.
Le profil respiratoire, qui permet à chacun d’apprécier sa façon de respirer est un élément clé de cette approche.
Il s’agit d’un ensemble d’indicateurs sur la respiration qui :
- Reflète les problématiques rencontrées par la personne.
- Révèle si la respiration est facilitatrice ou au contraire limitante, voire bloquante.
Exemple : Indicateur « rythme respiratoire »
Le rythme respiratoire est défini par le nombre de cycle de respiration par minute (1 cycle = 1 inspire/expire).
Si la personne a un nombre de cycle :
- compris entre 8 et 10, sa respiration est neutre.
- Inférieur à 8 : elle est bénéfique
- Supérieur à 10, elle peut être limitante.
Suivant le résultat, je demande à la personne quel est son rythme au quotidien. Est-elle sans cesse « sous l’eau » ? Prise par l’action ? Fait-elle des pauses ?… et quels liens elle établit avec son sujet de coaching.
Retours d’expérience
Un apprentissage majeur que j’ai tiré des profils respiratoires réalisés, est que le fait d’avoir des indicateurs chiffrés sur le souffle, aide la personne à prendre pleinement conscience de ses modes de fonctionnement et la mobilise à les faire évoluer (si elle le souhaite).
Par exemple, sur le rythme respiratoire, les personnes qui avaient un score supérieur à 15 cycles par minute, ont mesuré à quel point elles étaient dans l’action et ne prenaient jamais le temps de se (re)poser.
Elles le savaient déjà et l’avaient parfois même évoqué en séance…
Cependant, avoir le reflet de cette situation dans leur souffle a vraiment déclenché une envie de transformation (avec un souhait de pouvoir remesurer l’indicateur à la fin du coaching).
Un moyen de se (re)connecter à son corps et ses émotions
L’autre apprentissage marquant, est que le profil respiratoire connecte les personnes à leur souffle, leur corps et leurs émotions. J’ai eu des retours de clients qui me disaient que depuis qu’ils avaient fait leur profil, ils prêtaient davantage attention à leur souffle au quotidien. Ils avaient d’ailleurs établi des liens entre la qualité de leur respiration à un instant donné avec leur posture et leur état d’esprit.
Le profil respiratoire est une approche intéressante à proposer en coaching : au même titre que d’autres outils, il permet un approfondissement de la connaissance de soi. Sa particularité est de passer par le corps, ce qui génère des prises de conscience fortes.
Le profil respiratoire en bref :
Un outil qui permet d’apprécier sa façon de respirer à travers :
- une évaluation quantitative par des indicateurs chiffrés sur la respiration
- une évaluation qualitative de son souffle suivant les situations rencontrées
Un outil qui permet de faire des liens avec ses sujets du coaching
Un outil qui permet de se relier au corps et aux émotions